saint Luc

6ème dimanche de Pâques
année C - saint Luc

Actes des Apôtres 15,1-29
Psaume 66
Apocalypse 21,10-23
Jean14,23-29

1

Saint Charles de Monceau

21 mai 1995

C'est ma paix que je vous donne !

2

Garnison d'Angers

16 mai 2004

Je vous laisse ma paix

3

Brigade Franco-Allemande

13 mai 2007

Un credo pour aujourd'hui(Père Pierre Bellego)

4

Fort Neuf de Vincennes

9 mai 2010

Sans aucun mandat de notre part !

5

Secteur Vermandois

5 mai 2013

L’Assemblée de Jérusalem

6

1er mai 2016

L’Esprit Saint et nous-mêmes

7

Athies & Nesle

26 mai 2019

Le premier ‘Concile

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21 mai 1995

Saint Charles de Monceau

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n°22

C'est ma paix que je vous donne

Cette phrase de l'Evangile a été reprise dans la liturgie, juste après le Notre Père et avant le chant de l'Agneau de Dieu.

Beaucoup de personnes n'aiment pas le geste de paix que le diacre ou le prêtre invite à échanger. Ces personnes disent que cela n'a guère de sens de donner la paix à celui ou à celle qui est assis à proximité et que l'on ne connaît pas. Si le geste de paix est présenté de cette façon, elles ont raison. Mais nous pourrions nous poser la question de savoir comment se fait-il que nous ne connaissions pas celui ou celle qui est proche de nous (notre "prochain"), alors que nous nous côtoyons pratiquement tous les dimanches? Comment se fait-il, qu'après avoir échangé cette poignée de main, nous n'ayons jamais ressenti le besoin d'échanger quelques mots à la sortie de l'assemblée dominicale?

Ce sont là des questions importantes. Notre communauté affirme ensemble la même foi dans le "Je crois en Dieu", elle reconnaît que tous les hommes sont frères dans le "Notre Père" et tout particulièrement ceux qui le disent ensemble, au même moment, dans la même église, mais lorsqu'il s'agit de faire un geste, pourtant simple, cette même communauté est réticente.

Nous ironisons facilement sur les Anglais dont nous disons qu'ils ne se parlent pas avant d'avoir été présentés, fussent-ils sur une île déserte. Nous habitons un quartier animé, nous fréquentons les même commerçants, nous prions dans la même église et nous ne faisons pas l'effort de parler à des chrétiens réunis avec nous pour adorer le même Seigneur.

Nous avons entendu dimanche dernier la phrase de l'évangile de Saint Jean : "Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres." Essayons de montrer que la paix du Christ n'est pas à la manière du monde et que l'amour va beaucoup plus loin que l'échange formel d'une poignée de main.

Père JeanPaul BOUVIER
Vicaire à saint Charles de Monceau

16 mai 2004
Garnison d'Angers
&

Bosnie Herzégovine

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n°220

Je vous laisse ma paix

Cette phrase de l'Evangile a été reprise dans la liturgie, juste après le Notre Père et avant le chant de l'Agneau de Dieu.

Beaucoup de personnes n'aiment pas le geste de paix que le diacre ou le prêtre invite à échanger. Ces personnes disent que cela n'a guère de sens de donner la paix à celui ou à celle qui est assis à proximité et que l'on ne connaît pas. Si le geste de paix est présenté de cette façon, elles ont raison. Mais nous pourrions nous poser la question de savoir comment se fait-il que nous ne connaissions pas celui ou celle qui est proche de nous (notre "prochain"), alors que nous nous côtoyons pratiquement tous les dimanches? Comment se fait-il, qu'après avoir échangé cette poignée de main, nous n'ayons jamais ressenti le besoin d'échanger quelques mots à la sortie de l'assemblée dominicale?

Ce sont là des questions importantes. Notre communauté affirme ensemble la même foi dans le "Je crois en Dieu", elle reconnaît que tous les hommes sont frères dans le "Notre Père" et tout particulièrement ceux qui le disent ensemble, au même moment, dans la même église, mais lorsqu'il s'agit de faire un geste, pourtant simple, cette même communauté est réticente.

Nous ironisons facilement sur les Anglais dont nous disons qu'ils ne se parlent pas avant d'avoir été présentés, fussent-ils sur une île déserte. Nous habitons un camp isolé, nous fréquentons les mêmes lieux, nous prions dans la même église et nous ne faisons pas l'effort de parler à des chrétiens réunis avec nous pour adorer le même Seigneur.

Nous avons entendu dimanche dernier la phrase de l'évangile de Saint Jean : "Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres." Essayons de montrer que la paix du Christ n'est pas à la manière du monde et que l'amour va beaucoup plus loin que l'échange formel d'une poignée de main.

père JeanPaul Bouvier
aumônier catholique de la Garnison d’Angers
et du Groupement de Gendarmerie du Maine & Loire

13 mai 2007

Brigade Franco-Allemande

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n°317

Au moment où des jeunes vont professer la foi devant nous, à Mullheim le 13 mai, pour la paroisse de Donaueschingen/Immendingen/Villingen le 20 mai, il peut être intéressant de réfléchir sur notre propre foi et la façon de la professer aujourd’hui.
Voici une méditation d’un prêtre du diocèse de Caen, ordonné en 1938 et prisonnier de guerre de 1940 à 1944. En ministère à Paris, il a été le dernier curé catholique de saint Nicolas du Chardonnet avant qu’elle soit occupée par les intégristes.

Un “Credo” pour des “chrétiens au quotidien”

Croire que le monde est le lieu où nous sommes appelés
à travailler pour la vie contre la mort,
pour le bonheur contre le malheur,
et répondre à cet appel,
c’est témoigner que Dieu est Père,
et nous avons alors le droit de dire :
“ Je crois en Dieu le Père tout-Puissant,
créateur du Ciel et de la terre.

Croire que la condition humaine est le lieu où nous sommes appelés,
en dépit des incertitudes de la vie,
à travailler pour instaurer la justice et la paix,
et répondre à cet appel,
c’est témoigner que Jésus est ressuscité,
et alors nous avons le droit de dire :
“ Je crois en Jésus Christ, le Fils unique de Dieu.
Pour nous les hommes et pour notre salut,
il descendit du ciel ”.

Croire que l’Eglise, malgré ses limites et ses ombres,
est un lieu où nous sommes appelés à édifier,
dans un monde de désespoir et de haine,
une communauté d’espérance et d’amour,
et répondre à cet appel,
c’est témoigner que le monde est obscurément travaillé
par un amour invincible et que le Royaume de Dieu
est déjà parmi nous,
et alors, nous avons le droit de dire :
“ Je crois en l’Esprit Saint, et j’attends la vie du monde à venir. ” Amen

père Pierre Bellego (1913-1995)

9 mai 2010

Fort Neuf de Vincennes

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n°474

Sans aucun mandat de notre part !

« Certaines gens », selon l’expression de saint Luc, venues de Judée, donc d’ailleurs, entendent régler la vie de l’église locale d’Antioche, prétendant imposer leur façon d’être chrétiens à cette église qui leur est étrangère et qui ne vit pas le christianisme de la même manière.

C’est un des passages de l’Ecriture qui retentit sans doute de façon plus forte dans toutes les communautés depuis qu’il a été écrit ; et encore dans les nôtres aujourd’hui.

Qui de nous, en allant dans une église qui ne lui est pas habituelle, ne va pas peser, explorer, jauger et finalement juger la façon de vivre de la paroisse à l’aune de sa propre pratique religieuse ; en estimant, bien sûr, que c’est la meilleure, voire la seule façon de suivre le chemin du Christ !

Quelle paroisse n’a pas subi les changements radicaux imposés par un curé qui arrive d’une autre et qui estime devoir transplanter sa façon de faire d’un lieu à un autre, sans tenir compte de ce que ses prédécesseurs et les croyants locaux ont déjà établi ? Quel curé, nommé par l’évêque, n’a pas enduré une passivité des paroissiens qui se contentent des formules routinières : « On a toujours fait comme ça ! » ou bien la redoutable : « On a déjà fait et ça n’a pas marché ! » vouant toute initiative à l’échec ? Ceci est un moindre mal qui finit toujours par s’arranger avec un temps d’apprivoisement de part et d’autre.

Pires sont ces personnes qui se disent catholiques et qui se font leur petite religion à eux, se trouvant des excuses fallacieuses : « Je ne vais pas à la messe, il n’y a que des hypocrites qui viennent se faire voir, mais qui ne vivent pas selon l’Evangile ! » étant sous-entendu que, eux, ils vivent parfaitement selon l’Evangile, mais ils critiquent les membres, laïcs et pasteurs, de l’Eglise du Christ !

D’autres encore, non-croyantes ou croyantes d’une autre religion, vont dicter à l’Eglise ce qu’elle doit faire d’après elles, au niveau du droit canon, de la discipline ecclésiastique ou même du dogme. Si l’Eglise ne se soumet pas à leurs vues, elle est rétrograde, passéiste, inadaptée à notre temps, surtout elles ne cherchent pas à comprendre pourquoi l’Eglise affirme tel ou tel point qui lui paraît important.

Toutes ces personnes sont les « Certaines gens » de saint Luc, elles agissent sans mandat de la part des Apôtres ou de leurs successeurs mais elles prétendent prêcher la seule foi droite. Les chrétiens réformateurs, quelquefois les plus vindicatifs, qui ont fait progresser l’Eglise ont tous demandé l’approbation de leur évêque ou de l’évêque de Rome avant d’affirmer que leur réforme était d’Eglise

Avant d’écouter les personnes qui prêchent une façon de vivre l’Evangile, posons-nous la question de savoir si elles sont mandatées et par qui. Si ce n’est pas le cas ce ne seront que les sirènes mythiques dont le chant attirait les marins vers les écueils mortels.

Père JeanPaul Bouvier
aumônier de Vincennes

5 mai 2010

Secteur Vermandois

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n°678

L’Assemblée de Jérusalem

Le livre des Actes des Apôtres relate le premier conflit grave dans la jeune communauté chrétienne. Certains croyants, issus du judaïsme, les ‘judéo-chrétiens’, insistent sur la continuité dans le projet de Dieu depuis la promesse faite à Abraham ; ils estiment que l’adhésion à la Loi de Moïse demeure première et doit donc être respectée dans ses moindres détails. Ils peuvent s’appuyer sur la phrase de Jésus à ses disciples : « Car je vous le dis, en vérité: avant que ne passent le ciel et la terre, pas un i, pas un point sur l'i, ne passera de la Loi, que tout ne soit réalisé » (Matthieu 5,18) Face à cette tendance, d’autres croyants, en particulier les communautés fondées par Paul et Barnabé chez les païens, pensent que les rites de pureté et autres conditions circonstancielles ont été abrogés en prenant à témoin l’enseignement du Christ : « Hypocrites ! Isaïe a bien prophétisé de vous, quand il a dit : Ce peuple m'honore des lèvres, mais leur cœur est loin de moi. Vain est le culte qu'ils me rendent: les doctrines qu'ils enseignent ne sont que préceptes humains. » (Matthieu 15,7-9)

Pour dirimer cette querelle, les Apôtres décident de rassembler les ‘Anciens’ – c'est-à-dire des hommes reconnus pour leur sagesse – pour « discuter de cette question » et décider ce qui est juste. La résolution qui s’ensuit est prise « à l’unanimité » Sûre d’être inspirée, cette assemblée n’hésite pas à écrire : « L’Esprit Saint et nous-mêmes avons décidé… » !

Au cours de l’Histoire, la communauté chrétienne s’est souvent confrontée à des groupuscules ont émis des hypothèses sur la doctrine et la pratique de l’Eglise ; certaines ont été estimées justes et ont été validées par une assemblée locale ou générale suivant les cas, d’autres ont été rejetées comme étant non conformes à la foi catholique. Lorsqu’il s’agit d’un point particulièrement important une convocation des successeurs des ‘Apôtres et des Anciens’, c'est-à-dire les évêques, assistés de conseillers, dans des assemblées extraordinaires : les ‘Conciles’ qui débattent avant de publier les documents précisant les points dogmatiques en question. Ils pourraient également écrire : « L’Esprit Saint et nous-mêmes avons décidé… »

Mais le peuple chrétien n’est pas exclu de cette réflexion et la dévotion populaire a plusieurs fois affirmer des points de foi que l’Eglise n’avait pas encore mis en exergue. C’était le cas lors de l’Assemblée de Jérusalem où la pratique de certains chrétiens a entraîné cette déclaration ; cela s’est également manifesté par exemple à l’occasion de l’Assomption qui était l’objet d’une grande dévotion populaire avant d’être reconnue comme dogmatique.

Chaque chrétien est donc appelé à souligner sa dévotion personnelle, mais en même temps il doit être prêt à accepter la décision de l’Eglise et à s’y soumettre qu’elle soit favorable ou non. Le chrétien n’est pas dans une relation bijective avec ‘son’ Dieu, il appartient à une communauté de foi et à un peuple qui ensemble peut dire ‘Notre Père’…

Père JeanPaul Bouvier
Curé in solidum du secteur Vermandois

1er mai 2013

Secteur Vermandois

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n°872

L’Esprit Saint et nous-mêmes

Des chrétiens issus du judaïsme arrivent à Antioche et sèment le doute parmi les chrétiens issus du paganisme. La question soulevée concerne un des éléments essentiels de la pratique juive : la circoncision. Autrement dit, faut-il obligatoirement passer par le respect des lois du judaïsme pour devenir chrétien ?

L’interrogation est particulièrement importante et il est donc décidé de se référer aux Apôtres et à la communauté de Jérusalem. Sont ainsi délégués quelques anciens d’Antioche – sans doute des deux partis – Paul et Barnabé pour aller en débattre.

Après une délibération qui fut sans doute houleuse, l’assemblée constituée des anciens et des Apôtres ne décrète que trois prescriptions : « vous abstenir des viandes offertes en sacrifice aux idoles » ce qui serait participer au culte de ces faux dieux ; « du sang, des viandes non saignées » car le sang est considéré comme le siège de l’âme ; « des unions illégitimes » pour des questions morales.

La lettre qui est envoyée aux communautés chrétiennes issues du paganisme commence par ces mots surprenants : « L’Esprit Saint et nous-mêmes avons décidé… » L’Esprit Saint et l’assemblée sont associés dans cette décision au même rang, à parité ! Les Apôtres et les anciens sont sûrs que leurs débats ont été placés sous le signe de l’Esprit selon ce que le Christ leur avait dit : « Le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout » (Jean 14,26 – évangile du jour)

Cette expression n’est donc pas choquante, elle montre au contraire l’humilité de cette assemblée – pourtant constituée des personnes les plus importantes de la communauté de Jérusalem – qui reconnaît qu’elle agit sous la mouvance de l’Esprit et non pas de son propre chef. Les Apôtres eux-mêmes ne mettent pas leur prestige en avant mais ils exaltent l’Esprit qui guide l’Eglise du Fils vers la volonté du Père.

L’histoire de l’Eglise universelle va ainsi être rythmée par des assemblées similaires – les Conciles Œcuméniques – qui seront convoquées pour dirimer des questions de foi, de dogme et de pratiques. Des conciles locaux permettront aux églises particulières de mettre en exercice les principes ainsi décidés par ‘l’Esprit Saint et les pères conciliaires’.

Lorsqu’un diocèse décide de convoquer un concile local – appelé aussi synode – il ne fait rien d’autre que de prendre des décisions sous le regard de l’Esprit afin d’être toujours dans le droit fil de l’évangile ‘Hic et nunc’. Comme l’assemblée de Jérusalem, nous cherchons ainsi à répondre aux questions de notre temps par l’Esprit Saint, elles sont bien différentes de celles du premier siècle mais ces discussions des chrétiens permettent d’annoncer au mieux l’évangile là où nous sommes.

Père JeanPaul Bouvier
Curé in solidum du secteur Vermandois
administrateur des paroisses de Nesle et Athies

26 mai 2019

Paroisses Nesle & Athies

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n°1084

Le premier ‘Concile

Dès l’annonce de la Bonne Nouvelle, des interprétations différentes se font jour ; chaque partie estimant qu’elle a LA claire vision de la foi. Ainsi en est-il des disciples venus de Judée ; depuis l’enfance, ils sont attachés à la Loi de Moïse et ils estiment qu’elle est incontournable en particulier au sujet de la marque de l’Alliance indélébile de Dieu avec son peuple : « Né dans la maison ou acquis à prix d’argent, tout mâle sera circoncis. Inscrite dans votre chair, mon alliance deviendra une alliance éternelle. » (Genèse 17,13). Les exemples d’infidélité à la Loi ne manquent pourtant pas dans l’Ancien Testament, même au plus haut niveau : « Vous aussi, les docteurs de la Loi, malheureux êtes-vous, parce que vous chargez les gens de fardeaux impossibles à porter, et vous-mêmes, vous ne touchez même pas ces fardeaux d’un seul doigt. » (Luc 11,46)

Les disciples convertis par Paul et Barnabé étaient sans doute des ‘craignant-Dieu’ c’est à dire des personnes venues du paganisme tentées par la foi en Dieu mais qui hésitaient devant les exigences de la Loi de Moïse, ils avaient entendu la prédication des Apôtres dans les synagogues et ils l’avaient accueillie avec joie. Paul s’oppose donc à ces judéens comme il le fera face aux juifs de Rome : « C’est pour sa foi qu’il a été accordé à Abraham d’être juste. » Et quand cela lui fut-il accordé ? Après la circoncision ? Ou avant ? Non pas après, mais avant. » (Romains 4,9-10)

Mais le problème reste entier… Pour le résoudre, une assemblée extraordinaire des Apôtres et des Anciens se réunit à Jérusalem. Pour montrer que les décisions sont inspirées et deviennent des articles de foi, la formule « L’Esprit Saint et nous-mêmes avons décidé… » est utilisée rendant ces décisions universelles pour toute l’Eglise.

Au cours de l’histoire des problèmes de foi ont été soulevés par des personnes, laïcs, prêtres ou évêques qui ont mis en cause des questions de compréhension pour la mise en pratique de la doctrine chrétienne entraînant derrière eux une fraction plus ou moins importante de fidèles. Vingt-et-une fois après l’Assemblée de Jérusalem l’Eglise universelle a rassemblé les évêques et les abbés d’abbayes majeures pour éclaircir tel ou tel point de la doctrine. Du Concile de Nicée (325) au deuxième Concile du Vatican (1965) l’Eglise, à l’écoute de l’Esprit Saint, a pu approfondir la connaissance et la mise en pratique de la révélation faite aux hommes depuis Abraham.

L’Elise a pour mission de guider les sociétés et non pas d’être guidée par elles. Toutefois les évolutions des sociétés au cours des âges n’ont pas laissé l’Eglise indifférente, au contraire. La façon d’annoncer l’Evangile peut évoluer mai la doctrine reste la même depuis de discours de Pierre sur la terrasse du Cénacle : « Que toute la maison d’Israël le sache donc avec certitude : Dieu l’a fait Seigneur et Christ, ce Jésus que vous aviez crucifié. » (Actes 2,36)

Père JeanPaul Bouvier
Curé de la Paroisse Notre Dame de Nesle
& modérateur de la Paroisse sainte Radegonde d’Athies


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